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Dark Age

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Dark Age
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15 août 2006

De larmes et de sang

Une à une
Les larmes se concentraient
Autour des pupilles blessées,
A jamais trahies...

Le sang se propageait
Se frayant une ultime voie
Vers ce corps ciliaire
Cet iritis malmené...

L'hémorragie déborda
Traversa la rétine malade
Se mêla aux larmes
Fit couler la source...

Le sang mêlé aux larmes
Rendait le spectacle inoubliable
Accentuait la tristesse de la scène
Effrayait même la mort...

Sinistre effroyable,
Effroyable destin...

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15 août 2006

D'une mère à sa fille

Serre toi encore contre ma poitrine, Puis touche le ciel aux côtés des anges,
Reviens ensuite parmi nous, Ou tu prendrais sans doute Sa couronne.
Dors, plus rien ne te touche maintenant, Mes yeux pleurent mes espoirs,
Le souvenir de ton sourire, Ton être tout entier.
Où que tu sois, ne m'oublie pas, Ici ta voix raisonnera encore et toujours,
C'est un nouveau monde qui s'ouvre à toi...
Mais c'est un monde où je ne suis pas.

15 août 2006

Elle aimait la vie il aimait la mort

Il aimait la mort, et ses sombres promesses,
Avenir incertain d'un garçon en détresse,
Il voulait mourir, laisser partir sa peine,
Oublier tous ces jours à la même rengaine...

Elle aimait la vie, heureuse d'exister,
Voulait aider les gens et puis grandir en paix,
C'était un don du ciel, toujours souriante,
Fleurs et nature, qu'il pleuve ou qu'il vente.

Mais un beau jour, la chute commença,
Ils tombèrent amoureux, mauvais choix,
Elle aimait la vie et il aimait la mort,
Qui d'entre les deux allait être plus fort?

Ils s'aimaient tellement, ils auraient tout sacrifié,
Amis et famille, capables de tout renier,
Tout donner pour s'aimer, tel était leur or,
Mais elle aimait la vie et il aimait la mort...
Si différents et pourtant plus proches que tout,
Se comprenant pour protéger un amour fou,
L'un ne rêvait que de mourir et de s'envoler,
L'autre d'une vie avec lui, loin des atrocités...

Fin de l'histoire : obligés de se séparer,
Ils s'étaient promis leur éternelle fidélité
Aujourd'hui, le garçon torturé vit pour elle,
Puisque la fille, pour lui, a rendu ses ailes...

Il aimait la mort, elle aimait la vie,
Il vivait pour elle, elle est morte pour lui.

Shakespear

12 août 2006

une larme

chaque jour qui passe,m'éloignes de toi.......
ton coeur s'est vidé du peu de moi ,resté..
le silence me glace et me remplit d'effroi..
il ne reste a la place, qu'un champ dévasté..
une histoire gachée,bout de papier déchiré....

chaque soir mes larmes se frayent le chemin...
qu'hier encore,empruntaient tes mains.....
et puis le sang bouillant qui se met a couler..

de nous deux ce soir il ne restera rien........
que le croisement raté de nos petits destins...
le souffle évanoui de n'etre rien pour toi...
la certitude aussi d'avoir encore échoué..

poursuis ton chemin sans te retourner....
laisses moi ici,m'évanouir un peu..
assécher enfin les rivières de mes yeux...
fondre dans le decor,mes lambeaux de chair..

la tete posée au creux de la terre......
fouillant sans relache,le sol appauvri..
je creuse en criant"qu'il est dejà trop tard"..
le vide enfin m'absorbes et me soignes de toi...

la béance de mon coeur se refermes doucement..
le poison qui s'échappes ,me sort par les yeux......
c'en est fini d'attendre et d'etre amoureux....
le temps a changé , toujours je t'en voudrai........

ton ame damnée un jour se rappelera....
qu'un jour, elle abandonna,le seul qui l'aima.......
l'impatience me tirailles,je voudrais voir cela.......
une larme de toi....une seule suffira..........

ça me tueras ...si de mon sang,le tien s'en va

12 août 2006

Pentacle

Dans un cercle lumineux, dans l’iris de tes yeux,
Dansent de lourdes flammes et danse aussi mon âme,
Cinq froides et dures lames, cinq brûlantes larmes,
Qui percent mes aveux et qui voilent mes yeux :

La première pour le sel de ces larmes cruelles,
Pour cette eau répandue pour un fruit défendu,
Pour les sillons perdus sur mon visage tendu,
Pour les pleurs d’un ciel qui ne bat que d’une aile ;

L’une pour le sang versé, d’avoir trop espéré,
Pour ce rouge velours où se comptent mes jours,
Pour ce liquide lourd dont je m’abreuve toujours,
Pour la vie terrassée par un sombre passé ;

Une autre pour l’amer d’un cœur qui a souffert,
Pour le froid et la peine d’une âme qui vit à peine,
Pour toute cette haine qui en vain se déchaîne,
Pour le poids d’une colère nourrie par des chimères ;

La suivante pour l’oubli de souvenirs maudits,
Pour quitter à jamais l’ombre d’un corps tombé,
Pour rayer l’être aimé, un nom, porte fermée,
Pour partir loin d’ici, quitter cette folie ;

L’une enfin pour la mort d’un insensible corps,
Pour la fin d’une vie où nul rêve n’est permis,
Pour la nuit infinie que fuiront mes ennuis,
Pour mon ultime sort, mon désir le plus fort.

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12 août 2006

Amour perdu

Des larmes coulent
Sur mes joues
Rougies par le froid

Mon regard s’attardent
Sur les portent semi-ouvertes
Du cimetière qui te retiens
Loin de mes bras

Jamais plus je ne
Sentirait ta peau
Si douce qui
Doit maintenant
Pourrir sous cet amas
De terre humide

Tu ne m’appartiens plus
Tes seules compagnons
Sont les vers qui te couvrent
De leurs baisés voraces

Combien de temps vais-je
Tenir sans toi…
Pas longtemps car déjà
Ma main cherche un réconfort,
Certain, dans cette arme
Posée prés de moi
Tout comme toi
Autrefois !!

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